Soyez un peu patient, ou apprenez à l'être, tout vient à point à qui sait attendre, mais pour vous mettre la puce à l'oreille, hier soir j'ai lu Carl Gustave Jung, et il me dit que tout va bien, donc me voilà rassuré par le plus grand connaisseur de la psyché humaine, ... et pour faire bonne mesure, aujourd'hui j'ai lu l'évangile de Saint Jean qui me dit à peu près la même chose, ainsi me voilà rassuré de tous côtés !
NO LIMITS !!!
Comme vous pouvez le lire dans The End, le 26 février j’ai failli me limiter encore une fois, par amour ou pour faire plaisir, ...à qui ? Las, ...l’amour, la famille, le sang, que faire pour être aimé quand ceux qui devraient nous aimer ne nous ont jamais réellement aimé, à peine accepté, et encore : conditionnellement ?
Le 27 février je lis Jung qui m’explique que mon amour a été bon, inconditionnel, acceptant l’autre tel qu’il est, et qui me conseille de m’observer un peu : Est-ce que j’ai fait un mal tel qu’il mérite le rejet ?, ou bien est-ce que j’ai sans cesse tenté de me limiter moi-même pour rester acceptable par les carcans des autres ? Si tel est le cas, je n’ai pas été rejeté pour mes fautes ou mes erreurs, j’ai été rejeté pour ce que je suis, parce que l’être aimé a aimé conditionnellement : tant que je restais dans son cadre, tant que je jouais le rôle conçu pour moi, tant que je restais dans ses schémas acceptables. Mais cela n’est pas de l’amour, c’est du contrôle, et le contrôle déguisé en affection est la forme la plus subtile et cruelle de manipulation. C’est ainsi que j’ai sans cesse cherché la validation externe auprès de ceux qui n’ont jamais osé sortir de leur zone de confort et qui peuvent percevoir des gens comme moi comme une menace, comme si ma liberté ou ma lumière dérangeait ceux qui se sont habitués à vivre dans l’ombre de la masse, car beaucoup n’acceptent pas ceux qui défient les normes. Alors la vraie question ce n’était que : - Jusqu’à quand allais-je permettre que le rejet définisse ma valeur ?
Eh bien jusqu’au 27 février il me semble. Car à partir de maintenant, ce sera sans limites, sans pincements de cuisse sous la table quand je dis ce qui ne plaît pas, sans remontrances pour des actions même pas mauvaises, sans bouderies parce que je ne colle pas au scénario. J’ai été éduqué, et non seulement éduqué, mais aîné d’une fratrie de 6 frères et sœur, montré en exemple. Ainsi, je connais aussi bien les règles de la bienséance que celles du bien et du mal, et si je suis malséant, j’aurais à en répondre et m’excuser auprès de ceux que j’ai blessé, tandis que si je commets le mal j’aurai à en répondre et à m’excuser auprès de Dieu, rien de plus !
Alors à partir de maintenant, il n’y a plus aucune limite, si je franchis les règles de la bienséance ou celles du mal, je m’amenderai seul, mais je vais arrêter de chercher à correspondre aux attentes de quelqu’un qui voudrait aimer un David différent de qui je suis, soit il m’aimera tel que je suis, …soit ce sera le même prix ! Je ne suis pas né pour être le reflet de ce qu’attendent les autres de moi et si cette liberté, ce refus d’être façonné entraîne le rejet, ...eh bien soit. De toutes façons, la grande question n’est pas pourquoi ils me rejettent, mais pourquoi je continue de chercher l’acceptation là où il n’y a jamais eu de place ?
Fini d’éteindre la lumière juste pour m’adapter au moule qu’on a conçu pour moi ni faire semblant d’être quelqu’un que je ne suis pas pour me rendre compte à la fin que cela ne sera jamais suffisant. Le plus triste, c’est qu’ils ne réalisent pas que ce type d’amour n’est pas de l’amour, parce que si l’amour doit être gagné par la soumission, eh bien non, ce n’est pas de l’amour. Si l’acceptation n’existe que pour m’adapter au monde de quelqu’un d’autre, ce n’est pas de l’acceptation, c’est du contrôle, et en fin de compte, ma liberté sera toujours vue comme une menace par ceux qui ne savent pas être libres, elle les oblige à confronter et même contempler leur propre emprisonnement, mon évolution met en évidence à quel point ils sont restés stagnants (Parole de Jung ! ;-))
Mais rassurez-vous, je ne me suis pas arrêté à Jung parce que le 28 février j’ai lu l’évangile de Saint Jean, pas en entier mais quand-même, c’est frappant de lire à quel point Jung avait raison, ça marche exactement pareil pour le Christ. On peut lire à quel point les juifs avait décidé et pré-enmoulé le Messie à venir, et il fallait qu’il cadre absolument avec leur étroitesse d’esprit. Déjà, Nazareth on oublie, il aura beau avoir fait tous les miracles possibles et imaginables, il ne fera croire à personne que lui, le fils du charpentier et de la Marie est le Fils de Dieu…, mais même ailleurs ça n’allait pas non plus, parce qu’aucun prophète n’est jamais sorti de Galilée, donc c’est pas possible, ...tous les sachant savent bien que le Messie doit naître dans la ville de David à Bethléem (et le Christ se garde bien d’expliquer l’épopée de ses parents lors du recensement d’Auguste). Donc il ressuscite les morts, multiplie les pains, ça en devient une super-star auprès du petit peuple, mais les sachant sont tellement chiants que Jésus doit aller jusqu’à se justifier en comparant la circoncision le jour du Sabbat : «Vous pouvez circoncire le jour du Sabbat et je ne pourrais pas guérir un paralytique le jour du Sabbat ?». Non, il ne peux pas parce que les sachant savent très bien qu’il ne peut pas et le lui expliquent. ...Et qu’est-ce qui pourrait sortir de bien de Nazareth ??? Bon, au bout d’un moment on se rend compte que Jésus fait exprès de taper sur le système de ces pharisiens qui scrutaient la loi en se nommant explicitement du nom de «JE SUIS»… histoire de ne laisser planer aucun doute sur ses intentions. Pour le vieux Rabbi de 80 ans qui a étudié la loi depuis 60 ans sous toutes ses coutures, qu’un gamin de 33 ans vienne t’expliquer comment est Dieu parce que c’est son Père, c’est un peu difficile à avaler, d’ailleurs ils lui demandent : «Mais qui t’as enseigné la loi ???» Réponse : «- Le Père, je ne fais qu’un avec Lui parce que JE SUIS, avant qu’Abraham ne soit JE SUIS» !
Je vous laisse imaginer l’exaspération des sachant, miracles ou pas miracles, et encore, s’il n’avait pas fait de miracles, il ne se seraient pas acharnés de la sorte, ils se seraient contenté de le mettre à l’asile ou dans la vallée des lépreux pour s’en débarrasser (peu importe, le résultat c’est toujours le rejet).
Bon, ben à la fin on voit bien qu’il continue à expliquer parce que tout le monde rame mais il s’en fout, il trace jusqu’à dire que ceux qui ne mangent pas sa chair et ne boivent son sang n’hériteront pas du Royaume de Dieu, et là il paume tous ses disciples à part les 12 apôtres (qui de toutes façons, ne savent plus où aller). Le drame (humain) et la grâce (divine) du Christ, c’est qu’il ne s’est pas limité aux attentes des autres, même pas à celles de ses apôtres. Parce que là, après 3 ans à pérégriner à travers tout le pays, c’est gagné c’est dans la poche, il entre à Jérusalem et pour le coup tout le peuple veut le faire roi, les apôtres voient qu’ils sont à bout touchant, il va enfin se faire introniser nouveau roi d’Israël et régner pour les siècles et les siècles (là-dessus ils sont confiants parce qu’ils l’ont vu vaincre la mort à plusieurs reprises), et amen une fois pour toutes !
Mais Jésus maltraite les pharisiens, les scribes, les autorités, les commerçants, et à peine 4 jours plus tard cette entrée triomphale qui marquait enfin l’aboutissement de sa campagne, il leur annonce encore des mauvaises nouvelles et se met à leur laver les pieds, donc les types décrochent aussi. On en arrive au premier mystère du chapelet douloureux, au jardin de Getshémani, et là, après la Pâque, après un repas destif qui avait pourtant bien commencé, Jésus a une nouvelle fois cassé l'ambiance avec ses annonces de la passion, trahison et mort, bref c’est terminé. Les apôtres voient bien que le chef n’est plus dans son assiette et même les 3 meilleurs ne peuvent plus veiller une heure avec lui, ils sont largués. Saint Pierre aura encore un dernier geste en guise de baroud d’honneur en coupant l’oreille de Malchus, du genre : «Montjoie !, Saint Denis !, que je trépasse si je faibli ! Seigneur on se battra jusqu’au dernier pour toi !», mais il se voit encore rabroué, et il fini par renier aussi comme ça c’est réglé, le même tarif pour tout le monde.
Alors voilà ce qui arrive quand on est qui on est et qu’on refuse d’être défini par les limitations des autres : - Le rejet est naturel, parce qu’une telle liberté fait peur, d’où aussi la triple question du Christ à saint Pierre après la résurrection sur la validité de son amour : «- Pierre, m’aimes-tu ?» … oui, moi, le Messie, le Christ, le Fils de Dieu ? (et pas le grand rabbi, le roi d’Israël qu’il s’imaginait et toutes les autres limitations).
Voilà ce que j’en tire après ma lecture de Jung et de Jean : quand on est aimé ou accepté conditionnellement, peu importe qui on est, et qu’on décide de n’être que celui qu’on est, eh bien le rejet est le prix à payer, quasiment automatiquement.
Donc amis lecteurs, on va continuer sur le bon chemin, MON chemin. Pour ma part, Dieu merci, je n’ai pas fait de miracles, ce qui m’évitera bien des déboires, et je ne suis qu’un Fils adoptif de Dieu par le baptême, mais quand-même prêtre, prophète et roi, excusez du peu !, ...et c’est ce qui est insupportable à tous ceux qui ont appris qu’ils l’étaient aussi eux-mêmes mais qui n’y croient pas réellement.
Je vais donc continuer mon chemin précisément ici, à Nossa Senora do Ouro, car c’est là que Dieu m’a mit et d’où Il ne semble pas vouloir me laisser repartir. Comme écris dans The End, et confirmé la nuit suivante à 4 heures du matin, lorsque j’avais si mal au dos que je ne pouvais plus rester ni couché ni assis et qu’il a fallut des médicaments (ce qui n’était plus arrivé depuis des semaines), j’ai compris que tout le self-control du monde ne suffirait pas pour rentrer retrouver ma caravane.
Alors, … comme me l’a demandé mon amie Julia, qu’est-ce qu’un Suisse qui a traversé presque 50 pays peut bien aimer à Nossa Senora do Ouro ?, ce petit patelin perdu au bout du monde ?
Eh bien pour commencer, j’aime le spectacle que Dieu m’offre chaque soir de 17h15 à 18h15 depuis ma terrasse, parce qu’il me semble que Dieu l’offre à tout le monde, mais que je suis le seul à y prêter attention. Les autres ont construit des murs ou ont des smartphones ou la télévision, donc Dieu offre ce spectacle juste pour moi presque tous les soirs, que je contemple en crapotant, le cœur débordant de reconnaissance.
Pour commencer, la sierra en face de chez moi devient rouge, parce que le soleil traverse toutes les couches atmosphérique sur la plaine, et que la terre est déjà d’origine un peu rougeâtre :


Ensuite il y a toujours des variation lorsque le soleil se retrouve à éclairer le dessous des nuages…


Vue de l'autre côté, par dessus le toit du voisin...
Les derniers rayons rasant...

Petites turbulences avant la nuit dans le ciel...

Et on en arrive à 18h15, à la fin du cigare et l'heure de contemplation, le soleil est couché, il tape un dernier rayon sur le plus haut nuage et bonne nuit

La nuit est belle aussi avec le nuage de Magellan (30 milliards d'étoiles) invisible depuis l'hémisphère nord

Tout est bien visible, sans pollution lumineuse, jusqu'au levé du soleil ?

Du soleil ???

Mais non, de la lune...


Avant le levé de soleil, c'est plutôt comme ça à 05h15 du matin au lieu du spectacle qui commence à 05h15 de l'après-midi :




Voilà, alors quand on n'a ni smartphone ni télévision, eh bien c'est sur ce genre de truc qu'on se rabat, et c'est Dieu qui régale (en électricité, son et lumière et abonnement netflix, tout !)


Alors merci Dieu pour la compagnie et le spectacle, ... pour ce qui est du site, je pense que je vais le laisser comme ça, ça fait plus authentique, parce que ce programme Cap-Nord / Cap-Town, c'était histoire de réaliser 2 rêves de gosse, le soleil de minuit et les grands parcs animaliers africains, mais avant-hier soir, j'ai demandé à Dieu une direction, ... et j'ai demandé à Analva de prier pour que Dieu m'en donne une, ... et j'ai demandé à Vera aussi de prier pour que Dieu m'en donne une comme il l'avait fait en octobre alors que j'étais en partance pour aller mourir au sud-maroc dans un territoire miné et qu'elle m'a invité ici, bien conscient que si j'avais pris la direction du sud-Maroc je ne serai plus vivant à l'heure actuelle. Alors non, Dieu ne m'a pas envoyé un e-mail pour me dire de rester, aucun mariage en vue non plus avec ma jolie dentiste dont la relation reste strictement amicale, mais j'ai eu ce réveil à 04h00 du matin, trop douloureux, en plus de ces problèmes neurologiques, j'ai bien pris acte que je n'étais pas en mesure de voyager et c'est ce que je devais accepter.
Alors tant pis pour le soleil de minuit et les parcs animaliers africains, mon avenir à vue humaine semble ici, ma maison est ici, le site garde son nom en souvenir de mon petit délire de 1998 et du rappel de ma sœur lorsque j'ai accosté au Maroc en juillet dernier, et comme les sans-Dieu semblent avoir perdu la main pour guerroyer, la destruction de la création à l'air de s'éloigner..., mais reste à voir ce qui va sortir du chapeau du Vatican d'ici peu, ça pourrait être intéressant.
Parce qu'à l'époque, si les médecins s’inquiétaient des callosités sur les genoux de Jean-Paul II à force de s'agenouiller, avec François il n’y a pas l’air d’avoir ce problème, tout va bien, le pape lis les journaux et il travaille, circulez il n'y a rien à voir (et d'ailleurs il n'y a personne devant la polyclinique Gemelli), résumé de la situation par l’impitoyable Mastro Titta :
Bergoglio est-il vivant, est-il mort, est-il en train de mourir, est-il en train de se rétablir ? Ça n’a aucune importance. 265 papes sont morts avant lui.
En faisant défiler les chroniques de son séjour à l’hôpital – "son état s’est amélioré, il est sous respirateur, il souffre d’une insuffisance rénale mais légère, il saute des barrières comme un cabri, c’est sérieux mais pas grave" – il y a une expression récurrente : le pape “travaille”. Il a travaillé dans sa chambre de soins intensifs. Il travaille, il est en train de travailler. Il travaille comme un drone, comme une fourmi soldat, comme un scarabée bousier. Il est immobile dans son lit, dans le coma, peut-être mort, mais il travaille...
Il est de notoriété publique que Bergoglio n’a pas pris de vacances depuis la chute de Constantinople. Il ne prie pas, il ne médite pas, il n’écrit pas (d’autres le font pour lui, et mal), il ne fait pas de réunion, il ne célèbre pas, mais il travaille comme un fou. Dans quel sens ? Pour faire quoi exactement ? Il est certain qu’au cours des douze dernières années, il ne s’est pas cassé les reins ni couvert de cors en faisant le pape. Et alors?
Il y a deux espaces dans la vie chrétienne qui par excellence sont dédiés à Dieu : le repos – la vacance, y compris celle du Siège – et la maladie. Ce sont les moments où la vie se dépouille de l’agir et se retrouve dans l’être, ou s’enfonce dans son absence.
Bergoglio ne se repose pas, ne prend pas de vacances, devant la mort il “travaille”. S’il est vrai que le sabbat existe pour l’homme et non l’homme pour le sabbat, le refus obstiné du sabbat – dans le christianisme, c’est le jour de la mort, l’abîme du Christ – observé dans la juste perspective est effrayant. Tout comme Marthe reproche à sa sœur Marie de flâner aux pieds de Jésus, l’oisif de Sainte Marthe se reproche de se tenir aux pieds de Jésus.
Alors que le pape venu de la fin du monde glisse vers la fin du pape et que commence l’ineffable jeu du Toto-Conclave, accompagné d’une flopée de cardinaux aux aguets, Bergoglio noie dans le travail sa propre condition humaine, la plus profonde et la plus vraie. Celle de la poignée de terre soufflée par Dieu.
Prions quand-même un peu pour lui. NS do Ouro, le 1er mars de l'an de grâce 2025 après la naissance de NSJC
Le suisse le plus pauvre du Brésil…
Eh oui, d’un certain côté, j’en suis arrivé au point d’être devenu le suisse le plus pauvre du Brésil, au point de ne plus être en mesure de payer mon maçon, et ça, si le vendredi le maçon ne reçoit pas son salaire hebdomadaire, ici c’est grave…
Donc Izac a emprunté à un copain l’équivalent de 150 francs suisse pour le payer en retard, et moi je n’osais même plus aller chercher un gobelet de verni pour vernir mes portes, même si c’est des trucs qui s’achètent à crédit et qu’on paye quand on a terminé la maison…
Parce que lorsque 3000 francs ont quitté la Suisse le 4 février, qu’on sait qu’ils sont sur le compte d’Izac depuis le 5 février, il le voit sur son smartphone d’ailleurs, mais qu’il se rend à deux agences différentes et perd des dizaines d’heures au téléphone avec du personnel qui n’a jamais changé un franc, qui ne veulent ou ne savent pas comment faire, quand le siège de la Banco do Brazil lui dit au téléphone que l’argent est disponible et débloqué, ...mais que ça reste localement impossible à retirer, eh bien, ça lui fait une belle jambe, … au maçon ! Et à tout le monde, parce que la banque ne dis pas qu’ils vont renvoyer l’argent en Suisse, la banque ne dit pas qu’il peut venir chercher l’argent, les employés ne savent pas quoi en faire, alors : procuration, déclarations signées avec photos de son et de mon passeport, mais au bout de 3 semaines, eh bien on n’y croit plus, on envoie une réclamation, si seulement ils pouvaient renvoyer l’argent en Suisse..., mais ils ne peuvent pas non plus. Donc je vire mes dernières cartouches disponibles sur le compte de Vera et là-aussi, ça n’arrive pas, et soudain je me retrouve à être le suisse le plus pauvre du Brésil.
Mais comme dit au début du chapitre, tout vient à point à qui sait attendre, alors un peu plus d’un mois après réception des sous, oh miracle, hosanna, la Banco do Brazil a débloqué l’argent…
D’après Izac c’est naturel, la bonne femme au guichet gagne 3000 réais par mois et voit arriver 3000 francs suisse sur un compte où il n’arrive que son salaire de 1400 réais avec comme annotation «donation», eh bien elle se dit : «Merde, moi aussi j’aimerai bien toucher 18’000 réais de donation», alors tant pis pour lui, je bloque cette histoire… ou alors comme c’est compliqué, tout le monde remet au lendemain, et le lendemain au surlendemain et ainsi de suite.
Mais oufff, tout est rentré dans l’ordre, je vais pouvoir aller chercher mon verni, rembourser le copain d’Izac et payer mon maçon !
Voilà pour l’anecdote, on n’y croyait vraiment plus, … surtout quand quelqu’un annonce qu’après un trimestre ils renvoient l’argent d’où il vient, un trimestre, autant dire à la saint glin-glin.
Mais pour venir sur un sujet sérieux, je vois que les cardinaux font chauffer les chapelets sur la place Saint Pierre, manque juste le peuple, quel paradigme avec l’agonie de Benoît XVI (et surtout celle de Jean-Paul II), ces papes qui n’ont jamais cherché à plaire au monde, tandis que celui qui a tout fait pour être populaire, invité par Fabio Fazio et tout, … ils sont où les fans ? … ahhhh, c’était des fans de pouce levé et de petit cœur à cliquer sur leur smartphone et qui ne se déplacent pas ? Quelle guigne !
Prions
Ah, et sinon j'ai quand-même vaguement suivi le scénario de la guerre qui se résume à peu près ainsi :
1/ Zelensky poussé et piégé par ce qu’il reste de mondialistes en Europe s’oppose à Trump à la Maison Blanche...
2/ Les Européens s’agitent en Européens, nous allons voir ce que nous allons voir ! Macron en mâle Alpha bombe le torse sans jamais avoir posé son auguste postérieur dans une caserne et encore moins dans une tranchée ukrainienne, tandis qu'Ursule des Leyen annonce un plan d’aide à l’Ukraine de 800 milliards d’euros (genre : on va nous fabriquer des chars et des avions avec imprimante 3D zéro émission carbone livrés par Amazon).
4/ Face à cette aide Zelensky se précipite pour demander la paix à Trump en disant d’accord, comme vous voulez grand chef à plumes...
La réalité, c'est fou ce que c'est têtu !
Parce que si on en croit ces tarés d'européens, hier l'armée Russe était tellement à la ramasse qu'elle devait récupérer des semi-conducteurs sur les réfrigérateurs pour faire fonctionner ses tanks, aujourd'hui elle est si dangereuse qu'il faut investir 800 milliards parce que les chars russes sont sur le point d'envahir Lisbonne (et là les ricains ont du bol qu'il y a l'Atlantique sinon ils sont cuits aussi)... putain, ils nous prennent vraiment trop pour des cons. Bon, si j'étais Poutine j'enverrai réellement mes réfrigérateurs jusqu'à Lisbonne pour me débarasser de toutes ces politicailles racailles avec leur simulacre de démocratie, je me ferai sacrer empereur de l'Europe (capitale Moscou) et je nommerai des rois valables à la place de ces politicailles, comme ça on ne discute plus : 3 puissances (Chine, Europe, USA), et quelques pays émergents au sud qui ne gênent pas.
NS do Ouro, le 6 de mars de l'an de grace 2025 après la naissance de NSJC
Photo du jour

Et puis bon, comme je n'ai pas grand-chose à raconter à part que je prépare ma propre présentation au peuple d'ici qui aura lieu samedi avec projection de photos et une heure de commentaires histoire d'attirer sympathie et protection (pareil que pour la police militaire durant le carnaval, le meilleur moyen de ne pas se faire contrôler est d'être le plus visible possible), eh bien je vais quand-même lâcher une info qui ne va pas sortir au JT à propos de la santé du pape François qui ne va pas tant aller en s'améliorant. A vrai dire, il faudrait plutôt prier pour son Salut que pour sa santé, mais si tout le monde prie pour sa santé ça m'arrange aussi (et ça arrangera tout le monde, parce que celui qui va suivre va nous mener la vie dure) : le pape est en phase terminale d'un cancer du côlon dont l'issue est malheureusement prévisible, depuis juillet 2021 il a refusé toute nouvelle intervention chirurgicale, la pneumonie n'est qu'une complication supplémentaire. Contrairement à Jean-Paul II et Benoît XVI qui ont fait état de leurs maladies, François en fait des mystères, mais quand on est le pape, eh bien les mystères ne restent pas mystérieux si longtemps.
Voilà, désolé pour le billet si court, mais il faut que je m'attelle à cette présentation.
NS do Ouro, le 10 de mars de l'an de grâce 2025 qui suit la naissance de NSJC